Giorgia Lanuzza est âgée de treize ans. Elle est heureuse, aimée de tous et très bien entourée. Un jour, sa vie prend un tournant dramatique : Son papa décède dans un accident de voiture. Son monde s’effondre !
La perte de cet être cher s’avère une épreuve trop dure à surmonter pour Giorgia et les choses empirent avec le temps. La douleur est si intense que des tâches rouges apparaissent sur ses deux bras.
Une éruption cutanée qui lui semble anodine, mais au fur et à mesure, elle commence à se répandre sur tout son corps. Giorgia consulte un dermatologue qui lui détecte une forme anormalement sévère de psoriasis.
Cette dernière est une maladie de peau douloureuse et non contagieuse et incurable. Elle se manifeste généralement en situations de stress.
Avec le temps le corps de la jeune fille est recouvert à 97 % de psoriasis. La douleur et la tristesse engendrées par la perte de son père ainsi que la gêne liée à sa maladie de peau ne l’aide pas et son stress ne fait qu’empirer. La maladie devient visible et ses amis lui tournent le dos de peur « chopper » la maladie.
Rejetée,moquée par ses pairs, dévisagée avec dégoût par les passants dans la rue…sa vie devient un réel enfer. Un cercle vicieux se dresse : plus Giorgia souffre, plus son psoriasis empire.
« Mon psoriasis provoque l’apparition de taches rouges en relief. Je vois le dégoût dans le regard des gens qui me croisent, on dirait qu’ils craignent d’attraper quelque chose. Avant, je faisais une fixette sur ma maladie et ça m’a complètement pourri la vie », se remémore Giorgia.
Un jour, elle fini par en avoir marre d’être traitée comme une paria et décide de ne plus voir son psoriasis comme une malédiction et accepte sa maladie.
Giorgia, plus confiante finit même par réaliser son rêve, celui de devenir photographe. Elle prend des photos d’elle qu’elle poste sur Facebook et autres réseaux sociaux.
Elle a même décide de faire du mannequinat pour un programme de traitement du psoriasis en espérant donner la force et le courage à d’autres personnes.
Elle déclare : « Je prends conscience que mon psoriasis n’est pas une malédiction. Je sais que mon père serait très fier de moi aujourd’hui »