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Phobie Sociale : Qu’est-ce que l’anxiété sociale ? Comment la traiter ?

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phobie sociale
phobie sociale

Lorsque l’appréhension devient peur panique, et nous tétanise complètement dans nos rapports à l’autre, il s’agit alors de phobie sociale.

La phobie sociale est reconnue comme une maladie, les causes sont inexactes, mais cette phobie se guérit facilement. La phobie sociale se manifeste pendant l’enfance et dure jusqu’à l’âge adulte. 6 % à 10 % de la population française est touchée par cette maladie, mais ils n’osent en parler. Si la phobie est détectée assez tôt, et le traitement entamé rapidement, la personne a des fortes chances de guérir très vite.

Timidité ou phobie sociale

La timidité et la phobie sociale se ressemblent car toutes les deux se manifestent par une peur de parler en public, un sentiment d’infériorité, un manque d’estime de soi. La différence entre la timidité et la phobie sociale réside dans le degré du sentiment de gêne, et l’intensité avec laquelle la personne tente de contourner un problème.

La phobie sociale se caractérise par une peur d’être jugé. En effet les phobiques contournent toutes les situations qui sont susceptibles de les mettre dans l’embarras.

Signes

Une personne souffrant de phobie sociale fuit toutes les situations, évite tout contact social, que ce soit en milieu scolaire ou professionnel. Le phobique peut même éprouver une peur pour parler de la météo avec son voisin.

Il se sent constamment jugé ou observé dans tous ses actes. Pour lui, les gestes les plus simples peuvent s’avérer être un parcours du combattant.

Les plus touchés

Elle est présente dès l’enfance, mais se manifeste principalement à l’adolescence, vers 11 ans à 15 ans. Les plus jeunes font une phobie scolaire et doivent consulter un psychiatre ou un psychologue.

Causes

Les causes peuvent être biologiques, ceci dit un déséquilibre au niveau de l’amygdale cérébrale. Ce dernier joue un rôle dans la manifestation des sentiments, la peur ou l’anxiété.

L’environnement dans lequel vit un individu peut le rendre phobique. On entend ici le mode d’éducation utilisé. Si un enfant est surprotégé pendant son enfance, il sera plus apte à développer une peur en public, et manquera d’assurance en lui.

De plus, les facteurs réactionnels peuvent être également responsable d’une phobie sociale. Si un contact s’est mal passé, une humiliation en public peut avoir de graves séquelles comme la phobie sociale.

Conséquences

Le phobique vit un véritable calvaire au quotidien. En effet, il va appréhender chaque situation et cela sera une torture pour lui, et va essayer de trouver des solutions pour ne pas se retrouver en public.

Toutefois, son sentiment d’infériorité augmentera et il pourra même faire une dépression à la longue.

Surmonter la phobie sociale

« Le phobique social a souvent un discours intérieur très auto-accusateur. Il guette la moindre de ses erreurs. En situation sociale, il est tiraillé entre sa peur, et son autocritique. Il n’en profite donc jamais. Dans ces circonstances, aucune expérience ne peut lui être bénéfique, et lui servir d’encouragement pour la suivante », développe Laurie Hawkes. La première étape vers la guérison est donc l’acceptation. « D’autant, ajoute-t-elle, que le piège qui leur est souvent tendu est celui de la rationalisation, qui consiste à se dire “Ce n’est pas plus mal ainsi, je suis très bien tout seul, les autres ne valent pas le coup…”. » Apprendre à s’aimer, à valoriser ses qualités, apprendre à poser un regard bienveillant et non accusateur sur soi-même pour accepter de s’exposer à celui de l’autre.

En deuxième lieu viendra la technique de l’exposition aux situations redoutées qui est nécessaire. « Comme pour les autres troubles anxieux, explique Antoine Pelissolo, les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont les plus intéressantes. Et pour effectuer les exercices, les thérapies de groupe sont les plus appropriées. » Se soumettre d’abord au regard des autres patients, pour ensuite rejouer les situations dans la vie réelle, une démarche qui se déroule progressivement avec d’excellents résultats.

Cette thérapie dure quelques mois, et aide à trouver une solution à un problème précis au lieu d’analyser en profondeur la personnalité de l’individu.

Et si la phobie est vraiment trop forte ? Le psychiatre défend la cause des traitements médicamenteux.

Traitements

Les antidépresseurs alternés des thérapies de comportement cognitives restent les plus efficaces. En effet, ce traitement permet d’atténuer les actions d’évitement.

Si le phobique fait une crise d’angoisse le médecin lui prescrira un médicament anxiolytique. Ce dernier peut toutefois créer une dépendance.

L’intervention d’un professionnel sur la phobie sociale

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