Les tâches ménagères ne sont pas le passe-temps favori de la majorité des gens. Une corvée qui peut être fatigante et irritante physiquement et son caractère routinier la rend encore plus détestable : c’est toujours à recommencer!
Mais c’est aussi valorisant et, selon certains experts, bon pour la santé et même, la longévité!
Un peu loufoque? Pourtant…c’est la science qui le dit !
En effet, une étude menée par l’UCL (University College London) sur un échantillon composé de 20 000 participants hommes et femmes, dont 3 200 souffraient de stress ou d’anxiété a révélé qu’une activité d’au moins 20 minutes, qu’elle soit ménagère, sportive ou même de jardinage influerait le moral de manière positive.
Selon la journaliste Anne de Chalvron, qui s’est elle aussi penchée sur la psychologie du ménage dans son livre Apologie des petites corvées : les plaisirs secrets du ménage, réaliser des tâches ménagères comme le rangement, le tri est un excellent bon de se ressourcer et équivaut à une vraie thérapie pour la santé.
C’est aussi l’avis du sociologue Jean-Claude Kaufmann, qui affirme que plus une activité demande d’efforts, plus elle procure de la satisfaction une fois achevée. Il ajoute que nettoyer son environnement donne la sensation à l’esprit de se libérer et de passer à autre chose.
Mettre de l’ordre, passer l’aspirateur, laver le sol… tout cela serait nécessaire pour instaurer un équilibre mental et la stimulation du corps en actions. Trois heures de ménage énergique équivaudraient à trois kilomètres de jogging!
Mais le ménage amènerait une sensation de purification qui donne l’impression d’obtenir une certaine gratification. Cette activité aurait aussi un fort impact positif sur la mémoire et la capacité de concentration qui s’en retrouvent sollicitées à travers les objets qu’on déplace et que l’on nettoie.
C’est aussi l’avis du Journal américain de la santé publique qui confirme l’existence d’une corrélation entre l’activité ménagère à une espérance de vie plus longue.
Une autre étude menée en 2012 au département de psychologie de Madrid démontre que 88 % des patients dépressifs refaisaient le ménage dans les premières semaines de guérison de leur dépression. Une forme de thérapie douce, qu’ils effectuent selon leur rythme personnel, sans contraintes extérieures imposées.
En plus du fait que le ménage posséderait de multiples vertus sur le moral et le bien-être, cette pratique est bénéfique pour le corps et permet de lutter contre le surpoids ou les maladies cardiovasculaires.
Une maison propre et ordonnée ne servirait donc pas qu’une simple question d’apparences qu’on cherche à préserver auprès de nos visiteurs! À vos chiffons, donc!
