Même si le cancer du rein ne représente que 2% des cancers en général, il est à noter que 190 000 cancers du rein sont diagnostiqués chaque année dans le monde et il est plus répandu chez les patients de 50 à 70 ans.
Les reins sont des organes indispensables dans l’évacuation des déchets urinaires.
Alors, pour éviter l’apparition des tumeurs, il est primordial de procéder à des examens cliniques une fois l’an pour éviter la progression des lésions cancéreuses.
Aussi, une prise en charge précoce permet d’obtenir des résultats dans 90% des cas.
Prévention cancer du rein
Une tumeur rénale solide a plus de chance de développer un cancer du rein surtout si le diagnostic est assez tardif. Or la lésion du rein la plus affectée est le kyste et aucun examen sanguin ou urinaire ne permet de déceler le cancer du rein.
C’est un examen qui permet de détecter la présence des kystes cancérigènes au niveau des reins par imagerie. Le cancérologue examine l’image obtenue pour vérifier s’il y a des zones qui sont anormalement développées. Il peut être associé à une IRM pour confirmation des résultats.
Formes héréditaires
Les familles présentant des affections héréditaires telles que la sclérose,de Bopurneville, le syndromede Birt-Hogg-Dube en plus des tumeurs rénales doivent subir des tests réguliers au moins une fois l’an parce qu’elles constituent des sujets à risque à surveiller afin de prévenir des cas de cancers du rein.
Malgré tout, les cancers du rein héréditaires sont assez rares et ne représentent que 2% des cas de cancers du rein.
Des recherches prometteuses
Des chercheurs coréens ont mis au point un nouveau diagnostic qui consiste à déceler la présence de trois protéines marqueuses de la présence d’une tumeur rénale.
C’est son caractère à détecter trois biomarqueurs à la fois qui en fait de ce test fiable capable de dépister de manière précoce un cancer du rein.
Symptômes du cancer du rein
Bien que les symptômes du cancer du rein ne se manifestent pas dans la phase primaire de la maladie, il faut tout de même noter que seul un examen régulier par radiothérapie ou scanner permettra de diagnostiquer le cancer à sa phase primaire. C’est dû au fait que les reins sont des organes ayant très peu de nerfs ainsi, les cellules malignes peuvent proliférer sans provoquer de souffrance chez le patient.
De plus, l’autre difficulté à détecter le cancer réside au fait que les reins sont localisés en profondeur dans l’organisme ce qui veut dire qu’un cancer peut amplifier et prendre des proportions alarmantes avant d’être dépisté chez le patient. Lorsque le cancer s’est déjà développé ainsi, il apparait les symptômes qui caractérisent la phase avancée de la maladie. C’est ce qui explique que, les patients sont diagnostiqués toujours après avoir développé le cancer dans leur organisme, ce qui complique davantage le travail des médecins.
Ce qui est le plus alarmant, c’est que seulement 1/3 des patients sont dépistés à un stade précoce lors des examens d’échographie ou de radiologie réalisés pour d’autres raisons qu’un cancer du rein. Le reste étant toujours diagnostiqué à un stade avancé de la maladie.
Il n’ya précisément pas de symptômes spécifiques au cancer du rein mais souvent ils peuvent être dû à d’autres pathologies, il convient donc de consulter votre médecin si vous constatez des manifestations inhabituelles.
Néanmoins, les signes et symptômes les plus observés chez les patients notamment ceux dont la maladie s’est déjà développée : la présence du sang dans les urines, les douleurs lombaires et abdominales qui laissent souvent apparaitre une masse qu’on peut tâter, hausse de la pression artérielle, la fatigue, un taux de calcium élevé dans l’organisme, une perte de poids et d’appétit, un accroissement des globules rouges dans l’organisme.
Symptômes rares du cancer du rein
On note également la présente des signes très rares chez certains patients : l’apparition d’une grosse veine bien visible à l’œil nue et la présence du syndrome de Stauffer chez les patients âgés dont la fonction hépatite est anormale.
Diagnostiquer le cancer du rein
Le cancer du rein est un cancer assez rare qui se développe suite à des cellules rénales cancéreuses. Elle ne représente que 2 à 3% de l’ensemble des cancers chez l’homme.
Le cancer du rein touche généralement les personnes âgées de plus de 50 ans qui constituent 80% des cas déclarés, les hommes étant deux fois plus touchés que les femmes.
Par ailleurs, un diagnostic précoce permet une prise en charge rapide des patients, pourtant dans 40% des cas, ce sont des signes urologiques qui interpellent le médecin à faire subir un examen au patient.
Techniques d’imagerie
Les différents tests de radiographie, d’échographie, de tomodensitométrie (TDM), d’IRM et de scintigraphie osseuse permettent de réaliser des examens poussés des organes et des os au niveau du rein. La radiographie permet de visualiser une image des uretères et de la vessie. Le scanner quant à lui examine les organes au niveau des reins et donne un diagnostic sur la taille de la tumeur lorsque le test s’est avéré positif. L’IRM permet d’examiner la tumeur pour donner une imagerie globale des zones atteintes par les cellules cancéreuses. Elle va explorer la veine cave inférieure et la glande surrénale qui se trouve au niveau des reins. Pour l’instant, aucun antigène spécifique du rein n’a encore été découvert, ce qui rend le dépistage du cancer du rein très difficile.
La biopsie
La biopsie consiste à prélever un échantillon d’un tissu pour l’analyser au microscope. Cet examen vient confirmer ou infirmer la présence des cellules cancéreuses suspectées après un examen de scanner ou d’IRM. Dans le cas où la partie cancérigène est de petite taille, on peut procéder par une chirurgie en pratiquant une ablation de la zone cancéreuse. Néanmoins, la biopsie est plus utilisée afin d’éviter aux patients des opérations lourdes sur des organes fragiles. Elle est même conseillée aux patients dont l’organisme ne peut supporter une chirurgie.
Avant de faire subir l’examen au patient, il est mis sous anesthésie, ensuite, le médecin utilise une aiguille très fine avec laquelle il enfonce sur la zone du rein atteint. Il se sert d’un scanner ou d’une sonde d’échographie pour prélever les tissus à examiner au microscope. C’est après les résultats d’examen que l’on confirmera si le patient est atteint du cancer du rein.
L’analyse sanguine est aussi utilisée pour détecter les cellules anormales dans le sang qui peuvent être la cause de l’apparition du cancer. Tous ces examens permettent de déterminer le stade de la maladie en vue d’une meilleure prise en charge.
Quels sont les traitements disponibles du cancer du rein ?
La lecture de cet article permettra d’avoir une réponse à cette question fondamentale.
Les différents traitements chirurgicaux du cancer du rein
Le traitement chirurgical fait partie des différentes options proposées aux patients pour être guéris du cancer du rein. En faisant le choix de ce type de traitement, il y a trois grandes possibilités. Il s’agit notamment de la chirurgie ouverte traditionnelle, de l’ablation thermique et de la chirurgie laparoscopique.
Comme son l’indique, la chirurgie ouverte traditionnelle est une méthode de chirurgie rénale se réalisant de manière ouverte.
Elle consiste à pratiquer une incision au niveau de l’abdomen du patient. Pour ce qui est de l’ablation thermique, c’est une technique chirurgicale ayant pour but le traitement des tissus cancéreux au moyen de températures élevées.
Deux solutions sont proposées dans ce cas. Il y a la radiofréquence qui permet l’application d’une chaleur extrême aux tissus cancéreux et la cyclothérapie indispensable pour geler ceux-ci.
Quant à la chirurgie laparoscopique, elle se caractérise par la pratique de nombreuses petites incisions par le chirurgien. Dans ce cas, pour avoir accès à la vessie du patient afin de réaliser l’ablation, il se sert d’instruments télescopiques.
De tels instruments qui permettent de pratiquer une opération moins douloureuse ne sont pas toujours adaptés à certaines interventions complexes ou délicates.
Les autres options de traitement du cancer du rein
La néphrectomie est l’une des solutions de traitement du cancer du rein. Elle peut être radicale ou partielle. Lorsqu’elle est radicale, cette technique permet un retrait de l’entièreté du rein atteint.
La possibilité qu’une partie du rein cancéreux soit épargné par cette opération chirurgicale existe en fonction de l’emplacement de la tumeur et du stade d’avancement de la maladie. Les recherches ont permis la mise au point d’une nouvelle méthode appelée néphrectomie partielle.
Elle est ainsi nommée parce qu’elle ne permet que le retrait du rein atteint. Cela dit, avec cette technique la partie saine n’est pas touchée. Il s’agit du traitement des tumeurs ou masses rénales de petite envergure ou de moyen envergure le plus efficace selon l‘American Urological Association.
Guérir du cancer du rein
Pathologie rare mais dangereuse, le cancer du rein se signale généralement chez les hommes âgés de 50 ans, voire plus.
Les personnes atteintes peuvent en guérir car la médecine moderne a élaboré des solutions thérapeutiques efficaces.
L’intervention chirurgicale
Une chirurgie est pratiquée dans le traitement curatif du cancer du rein et peut-être la seule alternative pour une guérison complète. Il s’agit de la néphrectomie, une opération qui aboutit à l’ablation totale et radicale du rein lorsque des métastases synchrones sont découvertes au diagnostic.
Ce retrait peut aussi se justifier par la présence d’infections récidivantes ou de calculs, et peut être suivie d’un curage ganglionnaire. Il est bon de préciser que l’opération peut se faire partiellement afin de conserver un secteur du parenchyme rénal normal. Ce type d’intervention n’est cependant conseillé qu’en cas de cancer de rein sans métastases. En général suite à une néphrectomie, le patient doit être absolument suivi pendant 10 ans.
Dans un premier temps, il sera observé tous les 6 mois pendant 5 ans, puis chaque année. Il s’agit d’une surveillance biologique, clinique et radiologique. Une personne peut vivre normalement après une néphrectomie totale car l’autre rein peut se charger tout seul de la filtration du sang. Le chirurgien devra rigoureusement vérifier, avant l’opération, que ce rein est dans un bon état morphologique. Si ce n’est pas le cas et que l’opération est faite, le patient sera victime d’une insuffisance rénale et sera condamné à passer par des dialyses afin de rester en vie.
Les médicaments anti-angiogéniques et les traitements alternatifs à la chirurgie
Il est possible de stabiliser la tumeur sur une longue durée avec des médicaments anti-angiogéniques, capables d’interrompre la croissance des vaisseaux artériels qui l’alimentent. Avec ces remèdes, on fait de l’immunothérapie, une technique visant à stimuler les défenses naturelles de l’organisme. Ils doivent cependant être prescrits par des équipes médicales maitrisant parfaitement leurs composés. Le Bévacizumab est un exemple de ces médicaments, un anticorps généralement associé à des glycoprotéines dénommés Interféron. Le Sorafenib s’est aussi montré efficace dans la stabilisation du cancer métastatique du rein, de même que l’Axitinib, l’Everolimus et le Temsirolimus.
Pour le traitement du cancer du rein, il existe également des traitements alternatifs à la chirurgie visant à détruire la tumeur par divers procédés. C’est le cas de la cryothérapie consistant à utiliser le froid pour anéantir la tumeur, et la radiofréquence permettant d’atteindre le même objectif par l’utilisation du chaud. Par contre, la chimiothérapie et la radiothérapie sont des techniques moins performantes dans le traitement du cancer du rein.