Nausées
La consommation du curcuma associé à du gingembre permettra un soulagement efficaces des nausées de toutes sortes : mal des transports, femmes enceintes, nausées chroniques, etc.
La préparation d’une infusion de curcuma avec un morceau de gingembre et un trait de miel calmera les nausées.
Mauvais transit intestinal
Un mauvais transit intestinal entraîne souvent des maux de ventre : dyspepsie, douleurs abdominales, fatigues, maux de tête, sensations de ballonnements, pertes d’appétit, sensations de lourdeur au niveau de l’estomac et de la vésicule biliaire après les repas copieux, flatulences, etc.
Il semble qu’il soit lié principalement au stress et à l’anxiété. Tous ces symptômes peuvent être largement soulagés par la consommation régulière de curcuma.
L’Organisation mondiale de la santé reconnait l’efficacité du curcuma contre les troubles digestifs.
Constipation
Principalement liée à notre mode d’alimentation, la constipation peut aussi être psychologique ou émotive. En dehors de conseils généraux comme pratiquer une activité physique, diminuer les aliments gras, augmenter la consommation de fibres ou encore boire plus d’eau par jour, la consommation régulière de curcuma est une excellente prévention de la constipation.
Syndrome du colon irritable et maladies inflammatoires intestinales :
Le syndrome du colon irritable touche surtout les femmes, et le curcuma permet de le soulager en cure d’infusions pendant au moins 8 semaines en parallèle d’une cure de probiotiques.
En effet, les études ont prouvé que 140 mg de curcumine par jour, permet de réduire les symptômes.
La curcumine a haute dose, 1 g 2 fois par jour pendant 6 mois, permet de réduire le nombre de crises aiguës de la maladie de Chron.
Gingivite :
Une étude a montré que des bains de bouche avec du curcuma sont aussi efficaces que la chlorhexidine pour soigner l’inflammation de la gencive. Il est très utilisé pour toute la santé bucco-dentaire, mais aussi pour blanchir les dents.
Bienfaits du curcuma sur la santé non reconnus catégoriquement en médecine occidentale.
Cancer :
C’est sûrement le domaine de recherche le plus actif actuellement. Nombreux sont les chercheurs qui pensent que la concentration d’anti-oxydants et d’anti-inflammatoires contenue dans la curcumine, permettent de prévenir et peut-être même guérir du cancer.
En effet, on a remarqué que dans les pays où le curcuma est très consommé, en Asie du Sud-Est notamment, la concentration des cancers comme le cancer du côlon, du sein, de l’estomac, du foie, de la prostate ou encore du poumon, est beaucoup moins élevée qu’ailleurs. On ne peut affirmer avec certitude que parmi les bienfaits du curcuma sur la santé, figure sa capacité à éradiquer le cancer.
D’un point de vue clinique, les recherches sont encore insuffisantes et les données encore peu nombreuses.
Effet préventif :
Des études sont encourageantes, comme celles menées sur des animaux exposés à des substances carcinogènes et de la curcumine, cette dernière ayant montré un effet préventif sur plusieurs types de cancers : poumon, côlon, l’estomac, foie, peau, sein et leucémie.
Une autre étude montrerait que la consommation de curcuma entraînerait une baisse du risque d’apparition du cancer chez les fumeurs.
Pourquoi cet effet préventif ? La curcumine permet de lutter contre le stress oxydatif qui entraîne une dégénérescence cellulaire, ainsi que contre l’inflammation peut entraîner des dysfonctionnements immunitaires et métaboliques. Cette dégénérescence couplée dysfonctionnements immunitaires et métaboliques sont liées dans la majorité des cas à l’apparition des tumeurs cancéreuses.
Ces vertus préventives fonctionneraient ainsi contre nombre de cancers, notamment contre ceux de la sphère ORL, du poumon et du sein. Il aurait aussi un effet résolument bénéfique dans la réduction de la néoplasie intra-épithéliale, un état précancéreux de la prostate.
C’est grâce à cet effet qu’on explique que les Indiens sont 13 fois moins touches par le cancer du côlon, de la prostate et des poumons que les Américains.
Effet inhibiteur :
Des études in vitro indiquent déjà l’effet inhibiteur du curcuma sur la prolifération des cellules cancéreuses. La curcumine aide à la fabrication d’enzymes qui aident le corps à se débarrasser des cellules cancéreuses.
Une étude sur des patients atteints de lésion précancéreuses, a montré qu’une cure de 1 à 8 g de curcumine par jour pendant 3 mois a permis de faire régresser certaines lésions.
Effet curatif :
Les essais cliniques sont encore en cours, mais les vertus anticancéreuses de la curcumine ne sont pas prises à la légère, ce serait même le principal espoir dans la lutte contre le cancer. Cependant, le principal souci est la dose journalière à prendre pour obtenir des effets constatés en laboratoire.
La curcumine est peu absorbée par les intestins et une bonne partie absorbée est rapidement éliminée par le foie. Il est donc difficile d’atteindre les doses efficaces contre le cancer dans la vie de tous les jours. Par contre, même si les doses de curcumine sont faible dans l’organisme, elles restent élevés dans le système digestif, c’est pourquoi de forts espoirs persistent contre le cancer de l’estomac, du colon et de tout le tube digestif.
Il convient de préciser qu’en médecine chinoise, on prescrit le curcuma au début du cancer du col de l’utérus, contre le cancer de la peau, la polypose recto-colique familiale, le cancer colorectal et les métastases hépatiques.
Effet adjuvant :
Dans les études faites sur les animaux, on a remarqué que le curcuma peut servir d’adjuvant aux traitements habituels, en augmentant les effets thérapeutiques de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Il pourrait aussi soulager leurs effets secondaires de ces lourds traitements.
Bérengère Arnal-Morvan, gynécologue et spécialiste du cancer du sein, dit elle-même que le curcuma a un effet bénéfique sur les chimiothérapies.
Par contre, elle précise qu’il vaut mieux éviter d’en prendre 2 jours avant et 2 jours après certains traitement incluant camptothécine, doxorubicine, méchloréthamine, cyclophosphamide et vincristine, car le curcuma pourrait inhiber en partie les effets de ces molécules.
Au contraire, pour certains traitements, incluants gemcitabine, paclitaxel, docétaxel et oxaliplatine, le curcuma améliorerait les effets, ainsi que la tolérance à la chimio.
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