L’anorexie se traduit par un trouble du comportement alimentaire qui se manifeste chez les adolescentes, surtout les jeunes filles. Elles sont convaincues d’être trop grosses, d’avoir mal été conçues et s’obstinent à perdre du poids en se privant de nourriture. Lorsque l’anorexie est diagnostiquée tôt chez les personnes qui en souffrent, leur prise en charge est bien meilleure.
Un régime trop sévère
L’anorexie dépasse largement la perte d’appétit. Bien que la réalité ne soit pas forcément ainsi, la jeune fille nourrit le sentiment d’être trop grosse ou mal faite. Elle veut à tout prix maigrir. Pour corriger ses rondeurs, qui peuvent être réelles ou illusoires, la jeune fille suit un régime. Elle finit par perdre le contrôle de la situation et s’abstient de toute alimentation. À l’heure du repas, elle est angoissée et ne mange pas. L’assiette est toujours remplie et elle ne touche guère aux aliments. Ce comportement peut engendrer des disputes au sein de la famille. L’adolescente peut être prise par un accès de voracité quand elle se retrouve seule. Elle se sent vite coupable, car elle perçoit ce comportement comme un échec. Pour se défaire de ce sentiment, elle doit vomir. Elle peut même prendre du laxatif. L’abstinence importante de nourriture peut provoquer un amaigrissement alarmant chez la jeune fille, voir une perte de presque la moitié de son poids normal. Outre le fait de maigrir, l’anorexie peut également causer l’arrêt des règles, ou même des aménorrhées.
Facteurs de causes de l’anorexie chez les jeunes
Conséquence de l’anorexie sur l’organisme
L’anorexie, lorsqu’elle est trop importante, peut conduire au décès. Les troubles initiaux se manifestent par un amaigrissement important. Chez l’enfant qui est en pleine croissance, s’abstenir d’aliments résulte dans des carences de minéraux, vitamines et fer. Par conséquent, sa croissance en est grandement affectée. Une carence des nutriments vitaux affaiblit l’organisme, rend l’enfant vulnérable aux infections et rend les cheveux et ongles cassants. Une dénutrition augmente les risques de troubles hormonaux et cardiaques.
Quelle prise en charge ?
Une hospitalisation ou une réanimation peuvent être indispensables pour soigner l’adolescent. L’objectif de cette prise en charge est de permettre au malade d’avoir une bonne image de son propre corps et de corriger son comportement alimentaire. Un psychiatre dans les troubles de conduites alimentaires, des nutritionnistes et le médecin de famille interviennent au cours du traitement. Des repas thérapeutiques sont organisés, et la famille entière est présente. Ce traitement permet de rétablir un comportement alimentaire normal, favorise le retour des règles et entraîne une prise de poids.