Le Daily Mail a publié les conclusions d’une étude menée par le Docteur Satoshi Kanazawa, une étude aux résultats à la fois étonnants et discutables.
Ce chercheur à la London School of Economics a basé son étude sur un échantillon de 17 000 bébés filles nées en 1958. Il les a suivies jusqu’à l’âge de 7 ans en prenant soin de les classifier selon des critères physiques et pour être plus précis, en fonction de leur beauté. Quand elles atteignent l’âge de 45 ans, le chercheur a fini par leur demander le sexe de leur bébé.
Selon ces résultats, les femmes considérées comme moins jolies que les autres avaient eu plus de garçons, alors que les plus belles d’entre elles avaient donné naissance à autant de garçons que de filles. En résumé, ces dernières ont eu plus de filles que les autres. D’où sa conclusion: statistiquement, les belles femmes auraient plus de chance d’accoucher d’une fille.
Mais bien sûr!
Des années d’études, de recherches et d’observations pour arriver à des conclusions aussi bancales ? D’autant plus, l’appréciation physique d’une personne dépend d’une époque et d’une culture et d’une personne. En plus, une personne change d’apparence en fonction de l’âge et qu’il n’est pas rare de voir des femmes (et des hommes, d’ailleurs) « s’améliorer » avec l’âge.
Il n’y a pas besoin de suivre de longues études pour cela, toutes les femmes sont belles, bien souvent les femmes enceintes le sont encore plus et, indépendemment du sexe, chaque bébé sera le plus beau aux yeux de ses parents.
c’est complètement débile car le spermatozoïde a un sexe avant d’être dans la mêre…
La belle hypocrisie. Toutes les femmes ne sont pas belles et rien ne prouve que l’étude soit bancale. En outre, le fait qu’une appréciation de la beauté soit culturelle n’a pas d’influence sur la mesure si l’on se place dans la culture des femmes de l’échantillon. Et il serait étonnant que si la division était si subjective, on trouve une différence statistique entre les deux « morceaux » de l’échantillon.
Faites avec la vérité. C’est plus facile que de se voiler la face en croyant qu’on est beau.