Outre le fait que le brocoli aide à prévenir le cancer, son aide au système immunitaire pour nettoyer les bactéries nocives dans les poumons est indéniable.
Un composé se trouve dans ce légume est en train d’être testé à titre de traitement pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires.
Pour un fonctionnement idéal des poumons, des globules blancs appelés macrophages ont pour rôle d’éliminer les débris et les bactéries qui s’accumulent avec le temps dans les poumons constituent des causes potentiels d’infections futures.
Ce système connait des défaillance chez les fumeurs et les personnes atteintes de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) faisant en sorte que ces dernières souffrent d’infections fréquentes.
Les chercheurs ont découvert qu’une voie chimique dans les poumons appelée NRF2, qui joue un rôle important dans l’activation des macrophages se trouve anéantie par le tabagisme. Ils découvrent aussi que le sulforaphane, un phytonutriment fabriqué par le brocoli, le chou-fleur et les autres légumes crucifères est capable de restaurer cette voie.
Shyam Biswal de l’Université Johns Hopkins aux Etats Unis, et ses collègues, exposent des macrophages défectueux des poumons de 43 personnes atteintes de MPOC à deux souches bactériennes qui sont des causes fréquentes d’infections associées à la MPOC.
La présence de sulforaphane renforce la voie NRF2 et l’aptitude des macrophages à reconnaître et à engloutir les bactéries.
Les chercheurs exposent des souris à la fumée pendant une semaine ou six mois. Dans les deux groupes la colonisation bactérienne dans les poumons a augmente d’une manière analogue à celle observée dans la MPOC.
Dans un deuxième temps, un traitement des souris avec des sulforaphane a eu lieu. Ils constatent que l’élimination bactérienne augmente. Plutôt que d’activer plus de macrophages, le sulforaphane semblait améliorer la fonctionnalité des cellules déjà présentes.
Le sulforaphane est présent en abondance dans le brocoli et est converti en composé actif par des enzymes présentes dans la salive et les bactéries intestinales.
Les niveaux d’enzymes varient entre les gens, et on peut donc s’attendre à ce que la quantité de sulforaphane obtenue par l’alimentation puisse aussi varier entre les gens.
Des études supplémentaires restent nécessaires pour établir les effets bénéfiques d’un régime riche en sulforaphane sur les défenses immunitaires