En France, plus de 4 millions de personnes souffrent d’une arthrose symptomatique dont l’arthrose cervicale. Une maladie non-négligeable qui représente plus de 1,5 % des dépenses de santé de la sécurité sociale.
C’est quoi une arthrose cervicale ?
L’arthrose cervicale est une maladie articulaire qui apparaît au niveau du cou. Les douleurs ressenties lors d’une arthrose cervicale peuvent se propager vers les épaules et les bras. La partie basse des vertèbres est affectée ce qui réduit la mobilité du cou, causant des raideurs.
Comment l’arthrose cervicale se manifeste-t-elle ?
Vous pouvez être atteint d’une arthrose cervicale sans le savoir. En effet, cette affection concerne une dégradation lente et progressive des cartilages et ne présente pas de symptômes au début de la maladie. Des douleurs répétitives au niveau de la nuque, des sensations vertigineuses et d’engourdissements, ou des limitations dans les mouvements du cou sont les motifs d’une consultation chez le médecin.
L’arthrose cervicale ne forme pas partie des affections de longue durée et ne bénéficie pas d’une prise en charge totale de l’assurance maladie. Une mutuelle ou complémentaire santé est recommandée pour prendre en charge les frais de santé liés au traitement de l’arthrose cervicale.
Traitement de l’arthrose cervicale
Dépendant de l’intensité des douleurs et de son diagnostic, le médecin vous prescrira des médicaments comme des antalgiques ou anti-inflammatoires. La kinésithérapie, l’acupuncture ou même l’ostéopathie contribuent largement au traitement de l’arthrose cervicale. Cependant des frais de santé supplémentaires sont à prévoir dans ces cas. Vérifiez au préalable avec votre mutuelle si vous êtes couvert pour les actes d’acupunctures ou d’ostéopathies.
Plusieurs médicaments peuvent être prescrits pour apaiser les douleurs et réduire les inflammations : analgésiques (acétaminophène ou paracétamol), anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (Ibuprofène par exemple), crèmes anti-inflammatoires d’application locale. Les AINS doivent être utilisés avec prudence en raison des effets indésirables susceptibles de survenir (troubles gastro-intestinaux, troubles cardiaques).
Lorsque les douleurs sont très intenses, le médecin peut avoir recours à des corticoïdes ou des opiacés (dérivés de l’opium)
La kinésithérapie contribue aussi à soulager les douleurs et à éviter les récidives, avec des tractions sur la table de vertébrothérapie, des massages, exercices d’étirement, musculation et assouplissement des zones atteintes, apprentissage des gestes adaptés pour ne pas réactiver les douleurs.
Le port d’un collier mousse ou l’utilisation d’un oreiller approprié peut contribuer à soulager les douleurs.
On aura recours à la chirurgie lorsque des complications graves sont diagnostiquées, comme des atteintes neurologiques ou artérielles : il s’agit de cas où les nerfs, la moelle épinière ou encore les artères sont comprimées.
Bref, pour prévenir les maladies articulaires il faut se procurer une alimentation riche en calcium et éviter les mouvements brusques.