David, agée de deux ans, se trouve dans un état de santé critique. Le petit est incapable de bouger et de parler à cause d’un accident qu’il a eu il y a 5 mois, après avoir mangé une amande.
L’histoire…
Tout a commencé lors de la célébration par la famille de Notre Dame du Bon Remède, la patronne principale de l’Ordre Trinitaire.
Ce jour là le petit David a mangé une amande, un petit geste anodin.
L’enfant place l’amende dans sa bouche et s’est assis sur le canapé pour regarder les dessins animés pendant que les adultes préparaient le repas.
Le petit tousse à plusieurs reprises mais personne n’y accorde de l’intérêt car l’enfant ne semblait pas s’étouffer.
Le cauchemar de la commence une semaine après lorsque le petit David a eu de la fièvre jusqu’à 40°C.
Le médecin pense que les dents sont en cause et lui prescrit des médicaments qui n’auront aucun effet sur la fièvre.
24 heures plus tard, les parents emmènent le petit aux urgences en suspectant un début de pneumonie.
Pourtant, deux jours plus tard, il a été renvoyé chez lui car les médecins n’avaient rien trouvé d’anormal.
Mais la santé de l’enfant se dégrade de plus en plus et les réponses des médecins ne sont pas convaincantes.
Un jour, ils se souviennent de l’épisode de l’amande et ils commencent à penser qu’il y a un lien.
En apprenant ce fait, les médecins l’envoient à l’hôpital d’Alicante pour faire une bronchoscopie.
Les médecins introduisent un tube flexible dans le larynx afin d’extraire le morceau incrusté depuis trois mois.
Le tube délivre tout le pus qui s’était accumulé dans le poumon, ce qui a occasionné un arrêt cardiaque. Les médecins mettent 28 minutes pour arriver à réanimer le petit et le plonge dans le coma afin de le stabiliser.
David se réveille après une douzaine de jours avec un poumon qui ne présente aucun problème l’arrêt cardiaque a causé des dommages neuronaux sévères.
Pire encore, il a perdu la vision et son corps est immobile, il ne peut pas manger ni parler.
Pour les parents de l’enfant, l’état de santé de leur fils est dû à la négligence médicale, car les médecins ne lui ont pas fait tous les tests nécessaires plus tôt.
Ils auraient alors pu savoir qu’il fallait enlever cette amande le plus tôt possible.
“Il avait l’organe pourri et l’amande faisait bouchon devant l’infection. S’ils avaient détecté sa présence dès le début, rien de tout cela ne se serait passé” –assure José Domingo, indigné.
Les pédiatres affirment qu’il ne faut jamais offrir des fruits secs à des enfants de moins de cinq ans, car il y a un risque élevé d’asphyxie.
En effet 80% des cas d’étranglement chez les enfants a un lien avec ce type d’aliment.